Noveling Life

Univers D'Un Apprenti Conteur – Alsem WISEMAN

#01 Relecture #02 Avancée laborieuse

4 novembre 2016

J’espérais pouvoir terminer ma relecture fin octobre afin de pouvoir me lancer dans l’écriture avec le NaNoWriMo, mais bon j’ai raté le coche ^_^, c’est pas grave.

Par contre, c’est vraiment très difficile de lire sans céder à la pulsion de retoucher le texte. C’est vraiment ça « une pulsion ». J’ai essayé de prendre des notes sur le côté, mais ma crainte était trop forte de voir les idées, bien entendue « géniales », de correction se perdre par la suite. J’avance donc plus laborieusement que prévu, mais j’espère clôturer cette relecture ce weekend afin d’amorcer l’écriture dès le début de la semaine prochaine.

We’ll wait and see!

#01 Relecture #01 Premières impressions

21 octobre 2016

Tout d’abord, je suis devant une évidence : il me faudra activement organiser mon emploi du temps consacré à l’écriture. S’il est vrai que par le passé, je me retrouvais presque inconsciemment devant ma feuille ou mon écran, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je dois donc prévoir du temps et m’y tenir.
Par rapport aux consignes que je me suis fixé, il est difficile de se retenir de réécrire certains passages voire de vouloir carrément changer l’intrigue => la prise de notes s’avère alors un bon compromis. Néanmoins cela casse le rythme de lecture. Donc je me dis que je vais me résoudre à d’abord lire tout d’une traite et seulement ensuite songer aux améliorations.

Affaire à suivre…

Objectif en nombre de caractères espaces compris :

421795 / 850000

Les choses à venir

18 octobre 2016

A PARAÎTRE – DÉCEMBRE 2016

Messire Akhem KANTE

Que nous reste-t-il de l’Histoire ? Qu’avons-nous gardé de la Mémoire ?
Il est dit qu’aux temps anciens, dans une galaxie lointaine, sur une planète mourante avec le déclin de son étoile, nos aïeux cherchèrent une voie pour la survie. Ils essaimèrent donc l’univers en quête d’un nouveau foyer. Ce fut bien des années plus tard, par l’œuvre d’un heureux hasard qu’ils trouvèrent Ur, la Nouvelle Terre.
L’Humanité, ne rencontrant aucune résistance, crut pouvoir coloniser cette planète à sa guise, mais elle se trompait. En cette erreur résidait la semence de sa démence et donc de sa décadence. 

messire_akhem_kante

Grenadier

Réal combattit vaillamment.
Il combattit honorablement.
Cependant, Réal trouva la mort …

grenadier

Illustration de couverture:

Dessin: Esmeralda HERMANS

Couleur: Mathieu COUDRAY

Contemplations

14 octobre 2016

J’aime la texture rêche de l’herbe sous mes pieds
Comme la caresse tacite du soleil sur mon front
Ces choses me rappellent l’insouciance de l’enfant
Comme l’indolence du sage à l’ombre du manguier

Je prise l’alchimie des solitudes apprivoisées
Le rayonnement précieux de chaque contemplation
Nourriture pour ma foi, nectar pour ma raison
Et l’abri d’un savoir éphémère et entier

J’aime de la vie ces zestes à la fois doux-amers
Qui se conjuguent autant que les chagrins d’une mère
A l’infini, ils couvent un amour ineffable,

L’adversité sinon ne serait pas vivable.
Quotidiennement je guette ces instants irréels
Qui pourtant ne possèdent rien d’extraordinaire.

Quotidiennement je guette ces instants irréels
Qui pourtant ne possèdent rien d’extraordinaire,

Quotidiennement je guette ces instants irréels
Qui pourtant ne possèdent rien d’extraordinaire…

#01 Relecture

12 octobre 2016

Ceci est une énième tentative pour me remettre sérieusement à l’écriture.  D’autant plus que le temps passant, mon emploi du temps se complexifie plutôt que l’inverse.

Je remets donc sur le grill mon roman one-shot INTIKA pour lequel je suis approximativement à la moitié de l’intrigue depuis quelques années maintenant.

Mon objectif, même si peu réaliste, est de boucler le premier jet fin de l’année 2016. De manière à passer au pallier suivant et sortir de cette impression d’immobilité !

Je me donne jusqu’à ce weekend pour terminer la relecture de ce qui est déjà écrit de manière à me remettre dans le bain et commencer dès la semaine prochaine la rédaction de la suite.

Consignes :

  • Lire
  • Ne pas réécrire même si ça me démange => prendre des notes et références à éventuellement changer
  • Compléter les fiches personnages
  • Compléter les fiches scènes.
  • Consacrer au moins une heure par jour

Objectif en nombre de caractères espaces compris:

421795 / 850000

Hantise

14 mars 2016

Le temps ne guérit rien, toutefois il habitue,
Métamorphose le moi qu’il évide de substance
Qu’il remplit à nouveau selon les circonstances
Le temps ne guérit rien, il façonne, puis il tue

L’âme qui se lamente sur ses vertus perdues
Trouve son malheur ancré au sein de sa constance
L’aversion au changement définit son essence.
Cette lutte est implacable, incessante et ardue

Face au torrent furieux qui nous pousse à choisir
Comme si vivre n’était que marcher ou mourir
L’inertie ne vaut rien dans l’Univers vivant,

Le temps bat notre Forme en forgeron puissant
Aussi cette voix qui monte, triste, presque brisée
C’est l’Idée qui nous somme à notre intégrité

Les univers de Fantasy

11 février 2016

De mon expérience d’écriture dans l’imaginaire, je me souviens encore de la découverte de cette joie, cette exubérance de la création de nouveau monde.
Bien sûr le simple fait d’écrire est un acte de création qui ouvre la porte à d’innombrable possibilités, toutefois le genre imaginaire donne un sentiment en prime qui pourrait vite, si l’on n’y prend pas garde, s’apparenter à de l’ivresse. Tout de suite, vous vous dites sans doute que j’y vais peut-être un peu fort, non ?

Je m’explique : le fait de donner libre cours à son imagination sans nécessairement appliquer les contraintes du réel (de notre monde sensible) explose les possibilités d’une manière telle que cela peut donner le tournis. En cela sans doute réside la force, mais également la faiblesse du genre. Et cela, bien entendu engendre des écueils pour tout scribouillard de l’imaginaire qui se respecte.

À ce propos, je voulais justement m’intéresser à un phénomène particulier qui est ce qu’on appelle dans le jargon en anglais le « worldbuilding » traduit littéralement par « la construction de monde ». Je ne sais pas s’il existe un terme exacte en français, mais cela se rapporte au processus de création de l’univers dans lequel va évoluer l’histoire et les personnages qui font l’objet de notre récit.

J’ai découvert plus ou moins récemment trois écrivains anglo-saxons dont les livres m’ont réellement scotché, mais dont les « worldbuilding » ont joué un très grand rôle dans ma manière de les départager par rapport à la satisfaction personnelle que j’ai tirée de leur ouvrage.

Toute d’abord, Brian MCCLELLAN, avec sa serie Powder Mage Trilogy avec un concept assez originale de système de magie basé sur la poudre à canon. Chez Mclellan, le worldbuilding est sommaire, le récit est avant tout centré sur l’action et sur des personnages charismatiques dont les relations sont tout simplement explosives. Du coup, on a affaire à un style terriblement efficace, ici on ne s’attarde pas sur des descriptions éternelles de tel ou tel endroit, tel ou tel vêtement etc. Pourtant, le verdict est que je suis resté sur ma faim. On a manqué de frôler la perfection parce qu’il manquait justement une certaine profondeur au récit, parce qu’on est allé trop vite en besogne. Je n’ai pas eu le temps de sentir, de toucher, d’explorer de manière satisfaisante le monde dans lequel évoluaient les personnages. C’est un peu comme si on avait un film d’action génial construit sur un fond blanc, le décor n’étant pas suffisamment posé.

Ensuite avec Mark T. BARNES, on est dans l’autre « travers ». Au début, j’ai pensé avoir affaire à un xième émulateur de Tolkien. Ici le monde créé est foisonnant et on reçoit trop d’informations en un très court laps de temps. Cela affecte bien entendu le rythme du récit. Il s’agissait d’une trilogie, et terminer le premier tome a vraiment été difficile. Toutefois, en tournant la dernière page de la trilogie, Echoes Of Empire, je sentais déjà une forte nostalgie surgir en moi à l’idée de ne plus accompagner les personnages dans leurs aventures et leurs combats. Il résultait également autre chose, un peu moins subjectif si je puis dire, une impression de complétude, de cohérence face à cet univers que je venais de visiter et qui possédait une forte tangibilité parce que l’auteur en avait dévoilé plusieurs recoins et qu’on devinait que ce n’était néanmoins qu’un pan levé sur un monde plus vaste encore.

Enfin avec Brian STAVELEY, un autre Brian ^_^, et sa trilogie, Chronicle Of The Unhewn Throne, j’ai eu l’impression de trouver un équilibre par rapport aux deux approches que j’ai décrites plus tôt. Chez les trois auteurs, personne ne pêche en originalité, ni même en exploration des personnages, ni en intrigue non plus. C’est vraiment au niveau de l’exploration de leur univers, de la manière dont il le présente -que s’est fait la différence- : n’en dire presque rien, distiller au fur et à mesure les informations ou spammer le lecteur avec un torrent d’éléments.

Si j’ai le temps, je me pencherai prochainement sur la cohésion de l’univers du récit dans le « worldbuilding »

Désolation

28 janvier 2016

Voici je te contemple meurtri dans ta détresse
Âme recroquevillée sur une peine indicible,
Défaite, désolée, autrefois invincible
Aujourd’hui rescapée de l’illustre forteresse

Jadis ; t’en souviens-tu du temps de ta jeunesse ?
Lorsque la joie de vivre battait dans ta poitrine
Et coulait comme une onde avide et vagabonde
Que le Monde était merveille, liesse et ivresse ?

Ce temps est révolu, enterré comme tes rêves.
Broyées par le fatum, tes célébrations brèves
Résument des victoires fugaces et éphémères.

Tel Phébus à son zénith tu connais la chute lente,
L’amertume de l’échec, la désolante descente
Sauras-tu triompher de cette poignante misère ?

Benjamin Clementine

21 juin 2015

J’ai découvert cet artiste à travers ses extended play Cornerstone & Glorious You, puis enfin la sortie de son album At Least For Now.

Une véritable claque artistique d’une authenticité rare, surtout de nos jours où l’on carbure à des tubes électronisantes, lol.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, personnellement je recommande l’EP Cornerstone qui est une magnifique porte d’entrée dans son univers. Déjà la musique, à la fois hymne, ode, élégie touche quelque chose de primale ou plutôt de primordiale en nous. Entêtante, lancinante, elle est presque organique.

Sa voix puissante se module avec aisance dans les graves comme dans les aigus. Enfin, les paroles qui touchent et poussent à la réflexion.

Benjamin Clementine est un véritable Soul Man et un interprète hors pair que je recommande très chaleureusement.

Larmes

3 juin 2015

Si plus aucune larme ne nous reste pour pleurer
Ceux qu’encore nous aimons et qui ont trépassé
Si nos cœurs dénervés s’acharnent et se rebellent
Nos visages émaciés témoignant notre peine

Si plus aucune larme ne suffit pour combler
Ce gouffre béant laissé par l’infortune
Inutile la sagesse qui pourtant nous enseigne
Que mortelle et périssable demeure toute chose née

Que la joie de la naissance dissimule la semence
Qui crée tous ces instants d’ineffable souffrance
Aussi, vois-tu, chaque larme devient mon élixir

Je me goinfre de ma peine, me délecte de cette cendre
Et dans cette géhenne où tu me vois descendre
Sache bien que j’y médite chacun de nos soupirs