Tel un souffle d’azur qui frémit et qui ploie
Tel un rêve éveillé d’un vent divin obscur
Et ma propre pensée que je laisse aux augures
Et ma plume éthérée que je mets à l’emploi
Ainsi qu’une douce brise qui me remplit d’émoi
Inondation en moi d’images et d’écritures
Panoplies équivoques d’improbables fournitures
Et d’idées farfelues qui s’agitent prises d’effroi
Tu es le rejeton de mon monde intérieur
L’expression de mes peurs ainsi que mes fureurs
Tu es la fée volage qui torture ma raison
L’impossible chimère que j’essaie de saisir
Tu es la perfection, source d’inspiration
L’improbable idée que mon esprit désire