Juste quelques mots qui chantent, lamentables
Sur un air désuet dépourvu d’harmonie
Elles expriment cependant un sentiment enfoui
Pour toi, muse parfaite, que j’invite à ma table
Mais si malgré mes efforts, je reste pitoyable
Que chacun de mes essais irrite ton esprit
Et tous mes vocables te laissent inassouvie
Je m’essayerais à faire amende honorable
Car te plaire est mon désir éternel
T’aimer, un engagement immortel
Admirer ta sombre beauté d’ange
Dont l’exubérance est amour en vendange
Je n’en désire ne serait-ce qu’un zeste
Heureux je serais, même privé du reste