Lorsque les jours chauds arrivent enfin
J’aime songer aux errances estivales
Aux rues bondées d’êtres en cavales
Profitant du sursis de l’Hiver sans fin
Lorsqu’en ces jours le soleil domine
En mon cœur une lumière s’éveille
Et le chant d’amour qui alors sommeille
Résonne soudain d’une allégresse féline
D’émoi, de joie, je dévisage ces corps
Ces beautés qui se prélassent, indolentes
Je savoure de loin leur volupté latente
Ainsi me laisse emporter à raison ou à tort
Je me dis : c’est l’été et la saison des amours
Le temps pour moi de sortir faire ma cour
Cependant en mon cœur, sais que du givre
Seul ton corps bien aimé me délivre