Plus jeune, j’avais des rêves, des ambitions
Je me voyais aller à la conquête du monde
Arrogant tel un chevalier de la Table Ronde
Plus jeune, j’y croyais à tort ou à raison
Plus tard, je persistais dans mes passions
Continuais de nourrir mes aspirations
Je savais que ce ne serait pas facile
Mais ne pas y croire restait plus difficile
Plus tard, j’ai enfin compris le monde
Et malgré mon esprit optimiste
Je ne pus finir qu’en homme triste
Trop tard ! Je me laisse emporter par l’onde
Et tous mes rêves à petit feu se meurent
Tant de promesses qui sourdement s’effacent