Souvent sous les froideurs des climats boréales
Les esprits ennuyés, à l’idée prolifique,
Se plaisent à deviser des contrées exotiques
Qu’ils revêtent de gloire et de bienveillance astrale
Ils imaginent ainsi des régions idéales
Où le cumin et l’ambre se marient au jasmin
Où le soleil immuable, véritable féal,
De ses rayons illumine ces antiques jardins
Et dans ce théâtre suave d’aromates et lumière
Les femmes sont des naïades sensuelles et éplorées
Empressées de donner leurs corps aux voluptés
Des voyageurs charmés par leurs silhouettes altières.
Souvent sous les frimas battus de conformisme,
L’on rêve volontiers d’un peu d’exotisme