Son rocher se dresse, imposant et nacré
La savane à ses pieds, un jardin mélodieux
Et les arbres épars, des sujets silencieux
Il considère l’ensemble formant son bois sacré
Alors de lui s’empare une soudaine fierté
Il se met à rugir sur l’immensité
Geste délibéré affirmant sa primauté,
Les troupeaux innombrables justement effrayées
S’ébranlent lourdement dans cette ambiance nerveuse,
Satisfait de sa gloire il s’affale gracieusement
Songeant au repas que porteraient ses chasseuses.
C’est un être fier, orgueilleux apparemment
Mais sous ce caractère, terrible et séducteur
Se camoufle simplement un balourd au grand cœur