Désespoir est l’essence qui exsude de mon être
Un liquide allégorique gorgé de solitude
Désespoir est l’instant qui m’a vu renaître
Le monde indifférent comme à son habitude
Désespoir est le cri, désespoir est le reitre
Désespoir est la bête qui place en servitude
Cercle vicieux où l’échec devient une attitude
Et où la vie revêt l’ignoble paraître
Semblance des choses qui n’ont guère d’avenir
Et l’être se rappelle à travers une brume amère
Souvenir éthéré, improbable chimère
Les jours d’un temps passé, jamais à revenir
Alors le cœur pleure d’un sang plus noir que l’encre
L’âme se lamente d’avoir accepté cette ancre