Douceur gracile sur l’aridité des siècles
Petit bourgeon, tu m’as redonné la vie
Et le délire que je te dois, l’envie
Toujours je chérirai cette ultime étincelle
Ma route était tortueuse, mes jambes fragiles
Ma langue torride sous la morsure de l’être
Et l’existence, esquisse d’un artiste malhabile
Me semblait un chaos au-delà même du paraître
Tel un chemin sans fin, un tunnel sans lumière
Un désert cosmique à l’immensité infertile
Et moi, rien plus qu’un partisan tout aussi délébile
Telle encore, du monde, était ma vision d’hier
Je te dois beaucoup, fille du soleil levant
Émergence d’aube, rejeton de printemps
Musique lancinante pour mon âme couturée
Certes le plus beau est à venir sous la voûte azurée