Lorsque la fureur du cœur déborde de ma bouche,
Je crains bien que les mots ne soient à la mesure.
Vois-tu, j’aime à la folie, à la démesure;
J’aime à la suspicion de tout qui te touche.
Et cette dilection, effrayante et farouche,
Je sais, à ton regard, qu’elle peut créer l’usure,
La fragmentation, de notre lien, la brisure;
Me ravir à jamais l’élection de ta couche.
Et quand bien même cela serait réalité,
Que nos mains décroisés se seraient éloignés;
Bien pire la vérité de nos cœurs dénoués.
Plus qu’organique, au-delà du spirituel,
L’amour que je te porte ; une passion, un rituel ;
L’apanage éternel de mon âme immortelle.
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