Lorsque l’été de sa chaleur m’inonde
J’aime à me lover au creux de ton sein nu
M’abreuvant de ta fraicheur, ma pensée vagabonde
Se perd et se retrouve, naïve et ingénue
L’instant est en soit une profonde renaissance
Que mon imaginaire découvre avec aisance
Et ton parfum de jasmin, senteur venue d’orient
M’enivre de désirs lascifs comme innocents.
Empli de cette folie qui liait Dionysos
Tout en extravagance, tel un magicien d’Oz
Je me libère enfin de mes liens de Mortel,
Exaltées, mes ailes déployées, immatérielles,
S’offrent à la lumière de tes yeux flamboyants
Et sous ce regard vif de déesse altière
Genou en terre, prêt, tel un antique rétiaire
Je m’ouvre aux éléments de l’Au-delà rayonnant
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