Voilà quelque mois déjà que je n’ai plus fait d’interventions fréquentes sur cet espace. Non pas que je n’ai rien à dire (quoique… ^_^), mais surtout que je n’ai pas eu le temps dernièrement.
Ce manque de temps est un phénomène qui ne cesse de croître, d’où il faut bien que je constate que les mesures d’urgence s’imposent.
« Tout est question d’organisation ! » me dit souvent mon père, et il a probablement raison.
Sur le grill, j’ai bien entendu mes trois projets de romans, dont INTIKA qui a beaucoup avancé récemment, le texte était prévu pour 400 000 signes, mais ayant dépassé tout dernièrement les 300 000 signes et n’étant qu’à la moitié de l’intrigue, je ne le vois plus s’achever avant les 600 000 ou 700 000 signes. Du coup, si je devais avancer au même rythme que je l’ai fait jusqu’à présent, ce n’est pas demain la veille que je l’aurais fini.
Du coup je me dis qu’il va me falloir m’organiser, un peu comme apparemment les écrivains professionnels le font. Ne pas seulement attendre l’inspiration pour écrire, ne pas laisser le projet en plan quand on a des idées mais un manque de temps. Essayer donc de trouver dans mes journées, un temps spécifique à consacrer à l’écriture et uniquement cela et s’y dédier sérieusement.
Je pense que la plupart des auteurs commencent à écrire par hobby, c’est donc au départ un loisir, mais pour arriver à quelque chose de concret, il n’y a pas de miracle à mon sens, il faut y travailler. Et ce n’est pas parce qu’on y travaille que cela devrait soudainement et nécessairement devenir moins fun.
En ce qui concerne mon premier projet de roman, certainement le plus ambitieux, prévu en deux énormes tomes à la manière anglo-saxonne, j’en suis au stade du doute, tel qu’expliqué avec beaucoup de lucidité par mon cher ami, le Sieur Barde Nicolas B. WULF, dans son article « Ne plus y croire« .
Le projet AL KHAN connaîtra certainement une fin, mais il me faudra fournir un énorme travail de reconstruction auquel je ne suis pas pour l’instant disposé à m’atteler.
Enfin, le projet Allégeance lui est pour l’instant au placard, j’en suis à une partie de l’histoire où je suis proprement bloqué dans l’évolution de l’intrigue. Je sais où vont les personnages, mais je n’ai aucune idée de comment les y faire arriver.
Quant à mon projet de maison d’édition, il est aujourd’hui plus proche de sa concrétisation que jamais. Mais reste encore des éléments pragmatiques mis en exergue auquel je dois m’atteler. Aujourd’hui, je comprends mieux mon erreur dans le postulat de départ et l’ayant revu, je pense être plus serein dans l’organisation de la suite des évènements.
Le monde de l’édition étant très changeant et ardu, j’avais prévu au départ de créer une maison d’édition dont je ferais mon activité principale. Cette option n’était malheureusement pas viable, surtout par le fait qu’elle demandait immédiatement un investissement financier énorme. Néanmoins, le fait de concevoir la maison d’édition en tant qu’activité complémentaire me ramène à l’impératif du temps, puis ce n’est pas une sinécure, c’est un travail, même si on le fait par passion, (contacter les auteurs, lire les manuscrits, corriger ceux qu’on retient, faire intervenir des correcteurs , effectuer les maquettes, contacter les illustrateurs, contacter et travailler avec les studios pour les versions audios, contacter les imprimeurs, les diffuseurs, les médias, les libraires, gérer le site internet, se déplacer aux festivals) => d’où à nouveau la question d’organisation.
Et puis, au cas où ma douce passerait par ici, bien sûr que je n’oublierai pas de t’inclure en tête de liste de mon programme. Comme le dit l’article l’homme est bien vivant, et c’est grâce à toi et à notre petite princesse ;-), l’artiste passera après !
Vous l’aurez compris, l’agenda est conséquent, ce qui exige une bonne préparation. Néanmoins, j’en suis au point où je sais qu’il faut que je me lance. La sagesse populaire n’a pas toujours tort cf: « Quand faut y aller, faut y aller«
À très bientôt donc pour la suite des festivités !