Noveling Life

Univers D'Un Apprenti Conteur – Alsem WISEMAN

Archives de la catégorie ‘Écriture’

Spleen loin d’Idéal

lundi 25 février 2008

Certains matins maussades, mon être s’éveille au monde
Avec l’étrange impression d’une tristesse nonchalante
Elle est telle une brisure fragile mais pénétrante
Une esquille de cristal qui de douleur m’inonde

Certains matins maussades, mon cœur verse des larmes
Et les immeubles gris qui pointent à l’horizon
Reflètent la rage sourde qui m’étreint sans raison
Tumulte féroce qui de ses rets m’accable

Je baigne dans le spleen de l’artiste désœuvré
La griffure sur mon âme m’élance douloureusement
Et la torpeur des siècles me couvre tout doucement
À petit feu je meure de mes actes manqués

Certains matins maussades, je pense baisser les armes
Et c’est sans rémission que mon esprit s’alarme
Combattu, éprouvé, pourtant il persévère
Et seule reste Ta Lumière qui heureusement m’éclaire…

Parle-moi de toi

mardi 29 janvier 2008

Parle-moi de toi, Valentine égarée.
Mon âme court après chacun de tes soupirs,
Et le malheur qui ronge, inlassable, ton rire
Sache que de mes mains, je puis le réparer

Parle-moi de toi, où que tu te trouves
Parle-moi, par le Très Saint Tisserand,
Que dans la tapisserie, dans la trame du temps
Mêlé au tien soit mon fil, petite louve

Crois en la vie, en notre lendemain
Crois en moi, et à l’union de nos mains
L’union de nos cœurs palpitants
L’union de nos âmes, de nos corps tremblotants

Parle-moi de toi, Valentine éplorée
Je saurais te répondre de la plus simple manière
Je saurais t’écouter, ô princesse altière
Et dans l’embrasement de nos verbes, t’adorer

I Have No Dream

mardi 29 janvier 2008

I have no dream of peace, love or happiness
I have no wish to hold in this utter darkness
I have no time to waste on wanting
I am past fear and past caring
I have no dream
That’s my only regret
I have no realm
That is left to forget
I’m but a shell of what I should be
My answer is to be and somehow not be

Song of the Lost

Ultime salutation

mardi 29 janvier 2008

Enfouie dans mon esprit telle une menace fantôme
Habitant perfidement chaque parcelle de mon corps
Constituant, de ma vie, l’envers du décor
Tu égraines mon être, atome après atome

Léviathan vorace du plus sombre des âges
Tu es le socle, la preuve de mon humanité
Intime, tu es pourtant amante volage
Notre union frappée du sceau de la fatalité

Et lorsque l’heure hâtive ou tardive s’annonce
Qu’à coups de boutoir acharnés, me semonces
N’ai plus qu’à baisser mon regard endormi

Et ton salut accepter avec allégresse ou regret
Mais que t’importe, je fus tien toute ma vie
Aujourd’hui me réclames pour l’éternité

Soleil et Apocalypse

lundi 28 janvier 2008

Horizon d’azur couvrant le champ d’Arès
Où Les corbeaux butinent déjà avec paresse
Et le soleil joyeux dilapide sa lumière
Oublieux de la beauté qu’il prodigue à l’enfer

Deuil

lundi 7 janvier 2008

Que cette pluie soit mes larmes
Son tumulte, ma colère
Que ce froid ancre la peine
Dans mon cœur de pierre

Or quand bien même tout ceci serait vrai
Que ma douleur s’exprimerait parmi les éléments
Il ne sera toujours pas assouvi, ce regret
Cette impression d’un gâchis sans fondements

Que le Ciel me donne l’entendement
Que la Terre m’éclaire mêmement
Car j’ai du mal à comprendre
Le pourquoi de mourir si jeune !
Quand on a tant à vivre…

*Tu vas nous manquer vieux frère !

Humeur folâtre

jeudi 27 décembre 2007

Humeur folâtre
Le feu dans l’âtre
Crépite, jaunâtre
Loin des eaux saumâtres

Ce lien

jeudi 25 octobre 2007

J’ai fait un rêve hier soir
Un rêve d’amour, d’espoir
Un rêve de misère nimbée de gloire
Un rêve égoïste par son altruisme
Un rêve, j’espère, emprunt de réalisme…

Cependant plus j’y songe
Plus ce brillant songe
M’apparaît tel qu’il devrait être
Une illumination, dithyrambe d’existence
Quintessence sublime de ce qui, peut-être
Donnera à nos vies de l’éclat et du sens

Or voici qu’en dépit de ce rêve
Et malgré la vie et ses divers tumultes
Et qu’importent nos espoirs et nos cultes
Nos luttes, ces longs combats sans trêves
Ma plus grande tragédie
Autant que son revers
C’est que rien n’est plus beau, plus cher
Sinon ce lien qui nous unit

L’Idole

jeudi 18 octobre 2007

Il vivait un rêve noir, sombre hallucination
Devant lui, un couloir, remontant aux origines
Un défilé des possibles, qui disait : « Imagine ! »
Dont l’issue présentait l’Immense Fascination

Splendeur antique, d’effusion et de sang
Splendeur sublime, d’ossements, d’eau et de chair
Gangrène érigée en monument éphémère
De tout temps achoppement des plaisirs innocents

Sous son ombre charnel, l’amour devient luxure
De même l’admiration, obsession, à l’usure
Pour sa chair putride, les hommes s’égosillent
Et ses grâces ingrates s’arrachent à coup de fusils

Il la contemple ébahi, papillon auprès d’une flamme
En lui gonfle l’ardeur, déjà il perd son âme
Elle lui rend un regard, ravi et méprisant
Image de son triomphe, sans cesse omniprésent

She shot me down

vendredi 31 août 2007

I’m just so grateful to Sir Hannibal. Thanks to his ever amazing talent, I was inspired to write this short note down. Hope you’ll enjoy it. And be sure to pay a little visit to my fellow artist’s page by clicking on the picture…
See you soon folks, I hope to update Noveling Life more regularly from now on ^_^


Shot me once with her eye
Shot me twice with her heart
Shot me trice with her mind
And I didn’t mind the gun

I stood up once with a lie
And after that it just hurt
I realized my soul was bind
Trust me, it wasn’t for the gun

And now that I am sure as hell to die
Looking at her from the cold earth
There’s no regret in neither heart nor mind
She’s just so beautiful with that gun