Sous un ciel d’ailleurs, léger et irisé
Se pavanaient gracieusement, faune et flore, de même
Sur un fond de montagne et d’obélisques antiques
Dans une parade géante, concours du Désiré
Je levais donc mes yeux, intégralement grisé
Admirant cette vision des plus allégoriques
Mon cœur était ravi ; mon âme énigmatique
Chavirait sans secours pour cette danse azurée
Sous ce ciel d’ailleurs, idyllique et nacré
Enfin je comprenais le vrai sens du sacré
Et alors que l’enchantement atteignait son zénith
Que la grâce qui en sourdait, véritable eau bénite,
Me transformait en l’un d’eux, êtres félicités
L’Ennemi, d’un seul geste, vint tout effacer.