Noveling Life

Univers D'Un Apprenti Conteur – Alsem WISEMAN

Danse la gigue!

20 juin 2009

Juste heureux de voir la maquette d’Itinéraires #04 avancer!

Lapidaire

18 juin 2009

« Un pas dans la voie, c’est déjà un pied dans la tombe »

SNCB

Fée

18 juin 2009

J’en ai profité aujourd’hui pour améliorer la navigation sur le blog, chose que j’avais perdue de vue lors de mon changement de template.
Ben maintenant, c’est résolu avec la pagination en haut comme en bas de page.
Et en attendant d’autres bonnes choses que je concocte en coulisses, voici un poème écrit en janvier 2007 mais qui apparemment est passé à la trappe lors de mon transfert d’Over-Blog à à ici…

Fée éthérée des sommets idylliques
Femme simple d’un monde pragmatique
Infante candide au parler poétique
Essuie mes larmes de ton souffle magique

C’était par un soir de janvier
Au lendemain d’un jour de novembre
Alors que la neige se mêlait à l’ambre
Les autres ne pouvaient que m’envier

C’était une matinée de mars
Sur un sentier jonché de fleurs éparses
Et la brise silencieuse emportait la rosée
Effleurant mon visage de ses mains sclérosées

C’était à l’aube naissante d’un rejeton de juillet
Le soleil à l’horizon semblait s’ennuyer
De la perspective morne d’une gloriole sans partage
Tel Hannibal désœuvré sur les murs de Carthage

C’était avant, c’est maintenant
C’est ici, c’était ailleurs
Qu’importe l’endroit ou l’heure
Je te désire toi affectueusement

The Gentlemen Bastards Sequence – Scott Lynch

16 juin 2009

Les Salauds Gentilshommes

La saga prévue en sept volumes des Salauds Gentilshommes du pétillant Scott Lynch est un véritable régal pour tout amateur d’aventure et de comédie. En effet, l’histoire vécue par ces Salauds Gentilshommes est présentée comme une énorme farce dont ils se gaussent la plupart du temps, puisqu’ils en sont les principaux instigateurs. Néanmoins, et c’est là tout l’intérêt, la farce s’avère imprévisible et se montre parfois cruelle aux dépends de ces fameux gentilshommes.

On oscille donc ainsi entre des moments profondément jouissifs de bouffonneries impayables et d’autres non moins intéressants, beaucoup plus sombres et poignants.

N’ayant jusqu’ici publié que les deux premiers titres de sa saga, avec le troisième en cours de finition, Scott Lynch profite déjà d’une renommée d’un auteur de talent, ce qui n’est nullement démenti par ses bouquins.

The Gentleman Bastard Sequence

1. The Lies of Locke Lamora (June 2006) – Les Mensonges de Locke Lamora (Bragelonne 2007)

2. Red Seas Under Red Skies (July 2007) – Des Horizons Rouge Sang (Bragelonne 2008)

3. The Republic of Thieves (probablement 2010)

4. The Thorn of Emberlain (forthcoming)

5. The Ministry of Necessity (forthcoming)

6. The Mage and the Master Spy (forthcoming)

7. Inherit the Night (forthcoming)

Ayant terminé seulement récemment la lecture du deuxième volet de la saga, je me suis retrouvé comme à la fin du premier volume avec une envie de toujours plus des mensonges de ce cher Locke Lamora et de ses brillants acolytes. Et même si pour l’instant ma préférence va au premier tome, qui reste à mes yeux une perle rare d’ingéniosité littéraire, j’ai trouvé que loin de décevoir l’auteur a su maintenir la barre très haute avec cette séquelle, laissant flotter dans l’air une promesse de retentissants rebondissements.

Pour ceux qui ne se sont pas encore laissés tentés, je vous le recommande vivement.

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J’ai également beaucoup aimé les couvertures de ces bouquins que je trouve vachement réussies…

Note Globale : 8,5/10

Heureux

12 juin 2009

Heureux cet inconnu
Qui dans son errance
Rencontre une ingénue
À qui faire allégeance

Heureuse en tout effet
Est cette âme solitaire
De tristesse le portefaix
Trouvant un pied à terre

Et au seuil de sa clairière
Oubliant la misère
Repose à l’oasis
De toutes les catharsis

Au flux de ses paroles
Déroutant élixir
Il offre en simple obole
Son être et ses désirs

Et la servir, il désire
La choyer s’il le peut
Et jusqu’au dernier soupir
L’aimer tel qu’elle le veut

Quelques Webzines à lire

8 juin 2009

Sorti très dernièrement chez OutreMonde, le dernier Univers est un typique concentré d’imaginaire, commencé ma lecture il y a peu, j’ai comme à chaque fois été agréablement surpris, 

Voici le sommaire, consommez sans modération: 

Univers VIII, c’est 84 pages, avec au sommaire :

– Ne pas déranger, texte de Michaël Rochoy illustré par Estelle Valls de Gomis
– La belle et le chaos, texte de Henri Bè illustré par Guillaume Tiret
– ForgeSonges, un article de l’équipe éponyme
– Le pigeon, texte de Yves-Daniel Crouzet illustré par Annick D.C.
– Père et fils, texte de Philippe Déniel illustré par Tony Patrick Szabo
– Nathalie Henneberg, un dossier de Didier Reboussin, Noé Gaillard et Cyril Carau
– Morr-an, texte de E-Traym illustré par Grem
– Le casting, texte de Sophie Dabat illustré par Alda
– Un entretien avec Laurent Girardon dirigé par Cyril Carau
Nanobots, texte de Nicolas Villain illustré par Cyril Carau

Cliquez sur la couverture ci-dessous pour vous rendre en zone de téléchargements :

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Puisqu’on est en si bon chemin, on ne va pas s’arrêter, voici l’ultime numéro de ce webzine qui ne nous as habitué qu’à l’excellence, on regrettera donc l’arrêt des Nuits d’Almor

Ce numéro consacré à l’Égypte débute, comme à l’accoutumée, par les coulisses qui ôtent le voile sur les (vraies/fausses ?) raisons qui ont conduit à l’arrêt du fanzine. Sans tarder, nous enchaînons notre ballade littéraire avec plusieurs nouvelles :
– 
Hypatie d’Alexandrie par Caroline Ravel (illustré par Alda)
– 
Expiation par Sophie Dabat (illustré par Magali Villeneuve)
– 
La sagesse éternelle par Ambre Dubois (illustré par Aurélien Filippi)
Notre dévouée correctrice rompt son Silence pour vous compter l’Égypte à sa manière dans l’article 
Du haut de ces pyramides…
S’ajoute ensuite, pour le plaisir de nos mirettes, un dossier d’illustrations concocté par Alain Valet, Erwin Pale et Natura Verde. Puis Kristoff Valla, Masque de Venise et Sophie Dabat vous prodiguent quelques conseils de lecture. Zab, enfin, répond au courrier de nos fidèles lecteurs.

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(Cliquez sur la couverture pour entamer votre lecture)

N’oubliez pas : les Nuits d’Almor sont à consommer sans modération ! N’hésitez donc pas à (re)découvrir les précédents numéros : le n° 2, Héros malgré lui, et le n° 1, l’Enfant.

 

Enfin pour ceux qui recherchent une lecture plus coquine, vous trouverez peut-être bien juste cela grâce à l’équipe de l’Armoire Aux Épices avec le dernier numéro de Vanille Givrée

Vous pouvez le télécharger sur la page de Vanille givrée.

Bonne lecture !
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Et pendant ce temps-là…

7 juin 2009

Beaucoup de choses se trament dans les coulisses, et j’essaie de garder la tête hors de l’eau…
Wish me luck 😉

INTIKA et le challenge « premier jet » 2009 de Cocyclics

25 mai 2009

Initié par l’excellent collectif de correction et bêta-lecture, Cocyclics, voici un défi qui tombait à pic et m’allait comme un gant. 

Bien plus réaliste que nanowrimo, il incite à écrire beaucoup sans pour autant tomber dans la graphomanie — quoique je ne serais pas contre ce genre de débordement, de manière temporaire, pour finir au plus vite mon projet en cours.

Comme dit dans un post précédent, le projet INTIKA avance bien, et ce serait un plaisir et un soulagement pour moi de le voir s’achever en bonne et due forme pour cette fin d’année.

 

Voici un petit extrait :

 

  Ainsi on se retrouve, Puka Akbar. Je n’ai jamais cru que tu me poserais autant de difficultés. Les autres troupes, je les ai éliminées en moins d’une journée, mais toi. Il a fallu que tu tues même certains de mes hommes. Cependant, il semble que c’est la fin maintenant, tu es coincé. Rends-toi et je t’administrerai une mort douce.

C’était un assistant du Grand Prêtre. Soudain, son souvenir me revint, toujours discret, ne prononçant jamais une parole, à Zuco on l’appelait Silence. Rien d’étonnant que son rire fût si mauvais. Le pauvre n’en a pas l’habitude, pensai-je. Mais en vérité, en cet instant précis, nous étions plus à plaindre que lui.

  Qu’est-ce que tu nous veux, Silence ? Un prêtre n’est pas un assassin, que je sache !

  Comme tu l’as dit, Silence, le prêtre, est un gentil chien qui ne dit jamais rien et sourit toujours de cet air béat pour amuser la galerie. Il est bien différent de Sharma, le châtreur. Et à ton avis, qui suis-je exactement en cet instant ?

  Sharma ? risqua Yma d’une voix hésitante.

Et moi qui apprenais peu à peu à la connaître, je reconnus tout de suite le sarcasme. J’en restais sciée. Ne voyait-elle donc pas qu’elle était en danger de mort ? Sharma de son côté parut si ravi à cette réponse que son visage prit un instant l’amabilité de celui d’un saint homme.

  Voilà une fille tout à fait intelligente, dit-il. Peut-être que je vais l’épargner : je trouverais sans doute une utilité pour elle d’ici deux ou trois ans, n’est-ce pas, hein ?

  Qu’est-ce que tu nous veux ? répétai-je, essayant de gagner du temps pour réfléchir.

  Je te l’ai déjà dit, mon très cher bâtard, ta mort ainsi que celle de tes comparses me conviendrait bien.

  Pourquoi ? insistai-je.

  Hum, hum, voyons voir, déclara Sharma ou Silence, pensif, un sourire malsain peint sur ses lèvres. Bon, je me décide… Étant donné que vous allez mourir, partager un secret avec vous n’est pas si dangereux. Le Grand Prêtre veut apporter à l’Inti la femme dont il rêve. Ainsi, il l’aura encore plus dans sa confidence, ainsi il aura encore plus de pouvoir et blablabla. La routine quoi !

Cela en était presque comique ; si ma vie n’était pas en péril, je crois bien que j’aurais ri. Mais je savais mieux, cet homme ne pouvait être plus sérieux qu’en ce moment.

Fait divers anecdotique

20 mai 2009

Hier nous étions, ma compagne et moi, allés chez le gynéco pour un checkup routinier, afin de voir si bébé va bien.

Je commençais à me ronger les ongles dans la salle d’attente, puisque l’attente justement se faisait encore plus longue que d’habitude. Notre médecin traitant n’étant pas des plus ponctuels (mais sa bonne humeur compense ce manque, lol)

Soit, nous attentions donc depuis un certain temps quand enfin on cite ma compagne. Nous nous levons et nous dirigeons dans le couloir vers le cabinet, et il y règne une ambiance assez électrique.

Le médecin qui nous sourit, nous rassure :

« Ce n’est rien, ça nous arrive de temps en temps. »

On le prend au mot bien entendu et on le suit docilement.

« La dame que vous avez vue partir fâchée exigeait qu’on provoque la naissance de son enfant. Nous n’avons pu accéder à sa demande, pensez, elle n’en est qu’au septième mois ! Soit, ça lui passera… et vous ? Vous allez bien ? »

J’étais tellement sidéré, que je n’ai pu m’empêcher de poser la question, au cas où les théories de bio inculquées il y a quelques années ne soient plus d’actualité :

« C’est quand même trop tôt, n’est-ce pas ? »

« Bien sûr que c’est trop tôt ! Ce n’est effectivement pas une bonne idée du tout ! »

Je ne savais s’il fallait placer ce comportement sur le compte de l’humeur versatile qu’induit l’état de grossesse, la bêtise humaine ou alors l’égoïsme tout simple…

Bien entendu je peux me tromper, il se peut que cela n’ait rien à voir avec tout ça. Après tout, je ne connais pas cette dame, et ce serait malséant de juger…

INTIKA barre symbolique des 100 000 signes dépassée

18 mai 2009

C’est toujours bon de se voir avancer dans un projet d’écriture, et rien de tel que les stats pour se donner la pêche.

INTIKA est un de mes projets de roman One Shot qui se déroule dans un monde imaginaire légèrement inspiré des civilisations amérindiennes précolombiennes.

L’action y est vive et soutenue et j’ai dernièrement eut l’idée d’ajouter à cet univers des technologies relativement avancées pour contrebalancer avec le folklore

assez archaïque ou archaïsant qui prime dans pas mal de ces civilisations. J’aime le mélange et j’espère que ça continuera de me plaire jusqu’aux 300 000 signes prévus!

 

D’ici là portez-vous bien 😉