Noveling Life

Univers D'Un Apprenti Conteur – Alsem WISEMAN

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Une dernière fois…

vendredi 15 mai 2009

Voici une de mes nouvelles qui a été en lice mais sans succès pour l’At de l’anthologie Pouvoirs et Puissances des Éditions Sombres Rets, 

Mais le retour que j’en ai reçu était néanmoins positif. Une histoire de héros « inattendu » dans univers apocalyptique

Some news… it’s been a while

mercredi 13 mai 2009

Salutations à tous, 

J’espère que vous allez bien. Cela fait près d’un mois et demi que je n’ai plus rien posé sur ce blog. Pas eu le temps.

Beaucoup d’occupations ayant trait à la vie et la survie ordinaire, et n’ayant que relativement peu de rapport avec l’écriture.

Parmi les joies, la première et la plus grande est le fait que je vais bientôt être papa. C’est extraordinaire comme réalisation tout à la fois exaltant et intimidant (lorsqu’on se demande si l’on saura être à la hauteur). Mais d’emblée je suis tellement amoureux de ma petite princesse qu’à chaque fois que j’y pense, j’efface ces inquiétudes d’un revers de la main.

Yes I’ll be the best dad in the world! Cheers ^_^

Je me suis également remis à l’écriture de manière intensive, et cela fait plaisir de constater qu’on a pas perdu la main, et même qu’on s’est amélioré, mais je vais garder cet enthousiasme de tout débordement jusqu’à confirmation d’un bêta-lecteur. L’infatuation peut être une vraie plaie pour l’écrivain, lol.

Pour terminer avec les joies, Itinéraires #04 avance, j’ai pu avoir l’accord des illustrateurs pour les trois textes sélectionnés, avec un peu de chance le webzine sera près pour fin juin !

Dans le topique moins joyeux :

Tant que je n’ai pas trouvé un moyen de financement pour ma maison d’édition, l’avancement sur l’anthologie ne pourra aller plus avant. (Contrats illustrateur et imprimeur obligent)

Je reste néanmoins confiant, puisque la consolidation de mon dossier d’entreprise avance lentement mais sûrement.

Sinon, j’éprouve également des difficultés à finaliser le template joomla pour le site des Chemins de l’Aube, donc si jamais quelqu’un s’y connait bien dans ce domaine ou possède des références qui m’auraient échappé, je serais content de l’information.

 

En tous les cas, portez-vous bien, et à très bientôt pour d’autres news (de scribouillard et de lecteur compulsif ^_^.)

The Name Of The Wind – Patrick Rothfuss

dimanche 22 mars 2009

Pages de Rothfuss, Patrick - [Kingkiller 01] - The Name of the Wind (2007)

J’ai pensé qu’au lieu de faire une longue critique, le plus simple serait de traduire la quatrième de couverture qui m’a littéralement scotché. À la fin de la lecture de ce bouquin, je n’ai pas été déçu, car c’est encore plus grandiose que cette entrée en matière.

Outre-Atlantique, on le désigne déjà comme la nouvelle superstar de la Fantasy, et ce n’est peut-être pas à tord. Patrick Rothfuss a su avec ce premier roman marquer le genre et même la littérature en dans sa généralité. Style, intrigue, construction du récit. Il y a vraiment de belles trouvailles, et cerise sur le gâteau, on sent que l’auteur adore les histoires, et ce plaisir il le partage volontiers avec nous…

Autre bonne nouvelle, apparemment Bragelonne a acquit les droits sur l’ouvrage et il devrait paraître dans son intégralité en avril, ce qui est louable pour une fois que l’on ne découpe pas en différent volumes au passage à la traduction.

Le bouquin fait tout de même 678 pages en grand format VO.

Le Nom Du Vent

« Mon nom est Kvothe, prononcé un peu comme « côte ». Les noms sont importants car ils vous en disent long sur la personne qui les porte. J’ai reçu bien plus de noms qu’un seul homme ait le droit d’en avoir. Ceux d’Adem m’appellent Maedre, qui peut-être traduit selon la manière dont c’est prononcé soit par La Flamme, Le Tonnerre ou L’Arbre Brisé.

L’appellation « La Flamme » est évidente pour quiconque m’a déjà rencontré. J’ai les cheveux d’un rouge lumineux. Si j’étais né deux cents ans auparavant, j’aurais sans doute été brûlé en tant que démon. Je les garde court, mais ils restent indisciplinés. Quand laissés à leur bon plaisir, ils se dressent et je parais alors comme embrasé.

L’appellation « Le Tonnerre » je l’attribue à mon puissant baryton et à mon précoce et long entraînement d’acteur, débuté dans l’enfance.

Je n’ai jamais vraiment considéré « L’Arbre Brisé » comme très significatif. Néanmoins, avec un peu de recul, je suppose qu’il pourrait être pris comme partiellement prophétique.

Mon premier mentor m’appela E’lir puisque j’étais intelligent et le savais. Mon premier amour m’appela Dulator puisqu’elle aimait le son de ce mot. J’ai été appelé Shadicar, Doigtléger, et Six-Cordes. J’ai été appelé Kvothe L’Exsangue, Kvothe L’Arcane et Kvothe Le Regicide. J’ai dû mériter ces noms. Acheté et payé pour eux.

Mais j’ai été élevé en tant que Kvothe, mon père me dit une fois que cela signifiait « savoir »

J’ai bien sûr été appelé beaucoup d’autres choses. Bien d’entre elles peu raffinées et grossières, mais très peu non méritées.

J’ai volé des princesses à des rois, brûlé la ville de Trebon. J’ai passé la nuit avec Felurian et suis reparti autant avec ma vie qu’avec mon équilibre mental. J’ai été expulsé de l’Université bien plus jeune que l’âge requis pour y être accepté. J’ai arpenté des chemins à la lumière de la lune que d’autres craignent de citer à la lumière du jour. J’ai parlé aux dieux, aimé bien de femmes, et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.

Vous avez peut-être entendu parler de moi. »

Patrick Rothfuss

Note : 9,5 / 10

OUTLANDER (2008)

jeudi 19 février 2009

D’une part, l’expérience me l’a prouvé plus d’une fois, un bon casting n’est pas toujours gage de qualité, de l’autre, les productions de cinéma Fantasy ont à mon sens souffert un peu (beaucoup ?) d’un manque d’aboutissement ces derniers temps.

Heureusement qu’il y a toujours de temps en temps de petites perles qui sortent du lot. Tel est le cas de OUTLANDER, avec James CAVIEZEL (La passion du Christ, Le comte de Monte-Cristo), John HURT, immense acteur, toujours remarqué, en premier ou en second rôle, Jack HUSTON, un nouveau venu très prometteur et Sophia MYLES qui apporte un peu de douceur (à sa manière) dans ce monde de brutes.

Pourtant, le postulat semblait tout sauf génial de premier abord. Un soldat du pur type SF, un dragon et des Vikings apparemment tout droit tirés d’un monde Fantasy. L’alchimie fonctionne, et l’on est agréablement surpris.

Kainan, guerrier venu d’une autre planète échoue sur Terre aux environs du 8ème siècle alors que les Vikings vivent leur heure de gloire. Son crash a été occasionné par son combat contre un Morween, une espèce de dragon qui a décimé son monde.

Ses pérégrinations le mènent à conclure un pacte difficile avec ses geôliers vikings afin d’éliminer la menace du Morween.

James CAVIEZEL réussit une fois de plus à incarner avec brio ce genre de héros pénétré par une destinée funeste, humain et très résilient, trouvant leur force dans l’extrême de leur situation, l’adversité.

Un bon moment de détente que je recommande à tout amateur de SF et de Fantasy…

Outlander_1

Till We Have Faces (a myth retold)

mercredi 2 janvier 2008

Un visage pour l’éternité

TillWeHaveFaces_.jpg

Note : 8/10

§ Author : Clive Staples Lewis

§ Publisher: Harcourt Brace & Company; Harvest Book edition (July 9, 1980)

§ Language: English

§ ISBN-10: 0156904365

§ ISBN-13: 978-0156904360

« Le roi de Glome a trois filles. L’aînée, Orual, est fort laide, et porte une affection démesurée à Istra, la benjamine, la plus belle et la plus douce créature de ce royaume barbare. Mais, victime de l’obscurantisme religieux, cette dernière est sacrifiée au dieu de la Montagne grise.

Des années plus tard, Orual est devenue reine, une souveraine crainte et respectée. Meurtrie par les regrets et la solitude, elle se souvient de l’enseignement d’un vieil esclave grec ramené par son père lors d’une campagne, et entreprend le récit de son combat contre les dieux.

Une fantasy âpre, qui rend hommage à la mythologie grecque. Par l’auteur des célèbres Chroniques de Narnia.

EAN / ISBN : 9782253118596

Code Hachette : 3118593

Prix TTC : 6,00 €

Format : 178x110x15 mm – 320 pages » => Quatrième de couverture Le Livre de Poche

Auteur mondialement connu pour ses Chroniques de Narnia, encore plus ces dernières années qui voient leur adaptation cinématographique, Clive Staples Lewis nous offre ici un roman d’une rare profondeur. C’est l’histoire d’une princesse barbare, Orual et de son amour immense et complexe pour sa petite sœur Istra. Cette dernière est aussi belle que l’ainée est laide. Pourtant ces différences mêmes ne font que les rapprocher davantage.

Il s’agit d’un roman écrit à la première personne comme un mémoire (un témoignage) par Orual en personne.

Elle y accuse les dieux.

Comme cette tâche est naturellement gigantesque et qu’en outre, la princesse, devenue reine, cherche à être aussi impartiale que possible, elle y expose les faits depuis leurs origines, en prenant le soin d’analyser les gens et les choses avec discernement, et dans cette tâche, elle ne s’épargne pas elle-même. Ce processus est sans doute l’un des points forts du roman, puisqu’il nous permet d’apprivoiser le personnage, et une affinité magnétique se crée ainsi entre ce narrateur passionné et le lecteur.

L’exploration des comportements et la psychologie des personnages sont tellement bien effectuées, que j’en trouve ce livre important. Important par la justesse de son étude de l’âme humaine et des rapports qu’un individu pourrait entretenir avec ses semblables.

Un seul bémol, peut-être, le rythme qui parfois est lent.

Ce récit est une « adaptation » libre du mythe de Cupidon et Psyché, et en ce sens on peut le classer dans le genre Fantasy, mais une Fantasy véritablement hors des sentiers battus !

Je ne peux que vous le recommander chaleureusement.

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