Noveling Life

Univers D'Un Apprenti Conteur – Alsem WISEMAN

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Archives De Nouvelle Terre!!!!!!!!!!!!!

mardi 7 octobre 2014

A venir bientôt, au format epub, mobi, pdf et peut-être audio (si d’ici là j’ai recupéré ma voix), la première entrée dans l’ensemble de nouvelles Archives De Nouvelle Terre:

# 01 Messire Akhem Kanté

Teaser :

 » Quelque chose de sombre se trame à Cerventem, et je m’en vais découvrir laquelle. Si je ne reviens pas, vous serez à trois mieux armés pour déjouer et dénoncer ce qu’il se cache derrière cet artifice macabre. Des personnes de pouvoir ont commandité la mort de mon fils ainsi que le massacre de sa famille. Je souhaite savoir pourquoi. Je souhaite qu’ils paient pour cela. Même si rien ne me fera revenir les miens. « 

Principe de l’être (working title)

lundi 9 juillet 2012

Il y a quelques semaines j’en parlai en passant d’un petit projet SFFF de poésie épique qui je joue le rôle d’intermède dans ma rédaction du roman INTIKA. Eh bien, il a bien avancé, mais est loin d’être fini.

C’est une épopée en cinq actes qui raconte l’histoire de Karas, un samouraï des temps modernes confronté à l’adversité et à ses propres cauchemars.
Son chemin sera-t-il celui de la rédemption ou bien consacrera-t-il sa perdition ?

L’histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique où l’humanité a à la fois régressé et évolué. Les enjeux sont capitaux puisqu’il s’agit de savoir si elle parviendra à se maintenir et finira-t-elle par disparaître par autodestruction.

Je vais vous proposer ici le premier acte (il n’est pas définitif, il pourrait beaucoup évoluer et différer de la version finale du projet !) qui fait office d’introduction à cet univers mais surtout à Karas, le protagoniste. Vos retours sont bien évidemment toujours les bienvenus.

Bonne lecture !

Principe de l’être


Acte I – La fin du monde n’aura pas lieu

La violence du couchant siégeait dans son esprit,
Rage impétueuse et sombre n’ayant point de partie.
Dans le regard perçant de ce guerrier capable,
Un soulèvement muet, un feu irréfragable.

Il possédait une peau imprégnée de minuit.
Sur son visage austère, la sagesse de l’ennui,
Le discernement des choses imbues de vanité.
Il vivait en un siècle plein de futilités.

Balafre à la tempe droite, pommettes hautes et saillantes,
Crâne dégagé, corps sculpté, mains calleuses d’épéistes,
Karas était un homme qui forçait le respect,
Vivant dans une époque où la vigueur comptait.

Après que les ressources s’avérèrent rarissimes,
Après que l’intolerance fit son lot de victimes
Suite aux guerres de survie ainsi que d’oppression,
Surgit un nouvel ordre à la proue des nations.

La féodalité connut une résurgence ;
Des quotidiens régis par la crainte, la violence.
Dans les cités-états, les princes des connaissances
Abjuraient la morale, l’éthique et la conscience.

Maniant les privilèges, exultant de fureur,
Ils se permettaient tout, au détriment d’autrui,
Justifiant l’esclavage dans son abjecte horreur.
Nombreux étaient les pauvres, les sots, les asservis

En amont de ce schisme, une ultime invention
La brillante confection des capsules nucléaires
Des modules d’énergie, à la simple gestion,
Néanmoins à l’usage facilement délétère…

Dans la cité de Karas, la stable Erliza,
Les choses étaient moins glauques, le Cénacle des Sages
Veillait à modérer les malheurs de cet âge.
Pourtant l’iniquité même ici s’érigea !

Sur ces pensées sombres, le rogue guerrier s’attardait.
Restait-il en ce monde un lieu-félicité ?
Elisa et Camille, et même ce pauvre André
Je ne peux me résoudre à les voir trépasser…

Ainsi à petit feu, ainsi tels des joyaux
Dont la lumière s’éteint, ainsi tel un noyau
Putréfié par l’exil de sa propre nature :
Nous sommes tels des chiens qu’on a mis en pâture.

Il tenait quelque chose, ne savait pas laquelle
Assoupi sur son sabre, les muscles endoloris
Il sourit un moment, recentra son esprit :
La pratique de l’escrime, régler une vieille querelle.

Il lui fallait songer de prosaïque manière :
Le visage d’un Koryk qui se roulait par terre
Lui porta un sourire, celui-ci plus cynique
Voilà un peu de paix, fut-elle épisodique !

Voilà ! Me concentrer sur une chose à la fois.
Ne songer à demain, demain se suffira.
Karas se rappelait des jours d’avant la fin
Avant que la folie n’embrasa les confins,

Champignons radioactives, paysage subtil
Dans sa cruauté induite ainsi que explicite.
La Grande Guerre, l’Ultime Guerre, si elle le fut seulement !
Les hommes ne s’instruisent guère de leurs déraisonnements.

Avant-elle le ciel était bleu, et la terre, verte
Brune, orange et ocre. Il songeait à la perte
De tous ces chromatismes que la petite Camille
Ne connaîtrait jamais, malgré sa verve fertile.

Ayant envahi terre, ciel, et esprit, le gris
S’attachait à toute chose telle une infecte moiteur
Sa perfide corrosion ne mit nul à l’abri
Jusqu’à ce que la vie n’eût plus aucune saveur

Voici c’est l’amertume, un goût de cendre en bouche
Et malgré l’embrasement des étreintes sur la couche
Un sens d’inassouvi, une impression de perte
Une impression de mort, un soupir qui ne s’arrête

Le dernier souffle est une lente agonie qui dure
L’éternité, et rend les souvenirs impurs.
Car chacun des moments vécus avec les siens
Est jonché de souffrance, miné par un déclin;

Une fin omniprésente, une décadence sans fin.
Une chose dans l’air ambiant, ou peut-être dans l’eau
Un poison à l’ouvrage rendait certains divins
Tandis que la plupart devenaient des idiots

Karas ainsi perdit le reste de sa fratrie
Il ne lui restait plus, que sa belle et sa fille
La jolie Elisa et leur petite Camille
Et la carcasse d’André, ce pauvre cher ami.

L’attaque le prit de court, impétueuse et brutale
Les gardiens de la Crypte, vaillants compagnons d’armes,
Tombaient de tous côtés tels des mouches en cavale.
Découpés, transpercés par de tranchants guisarmes,

Atomisés lorsque les chefs des maraudeurs
Usaient sur eux les Ragnirs, fléaux des dieux,
Vestiges de la Grande guerre, ces pistolets odieux
Avaient pour munitions les capsules nucléaires.

Karas n’en revenait pas toute fois qu’il y songeait
C’était comme si on donnait en jouet à l’enfant
L’énergie d’un soleil dans son pouvoir ardent.
Mais pour l’heure le guerrier, dans la mêlée tranchait.

Et d’estoc, et de taille, il frappa l’ennemi.
En ce sublime instant, il redevint Le Glaive,
Le soldat légendaire qui mit fin au Conflit
Il déploya sa fougue, son talent et sa verve.

Mais les rôdeurs étaient simplement trop nombreux
Avec effroi Karas se trouva encerclé
Sans plus d’échappatoire, pour Elles, juste une pensée
Pardonne-moi, Elisa, ils sont justes trop nombreux !

Mais un cri de colère s’échappa de sa bouche,
En lui l’irréductible ne voulait point se taire.
Ce n’était pas ainsi qu’il mordrait la poussière :
La promesse à sa fille, sa volonté farouche…

Cela ne suffit pas à le faire prévaloir.
Le Glaive, laissé pour mort, mordit bien la poussière.
C’était un familier de la misère de guerre,
Héros des causes perdues et de l’acte de déchoir.

De ce dernier combat, il ne se remettrait pas.
Aussi, vois-tu, lecteur, s’il est temps de pleurer
C’est maintenant, cher lecteur, car un héros s’en va
Le héros c’est son coeur, lorsqu’il est écoeuré…

Non, je ne cherche pas un leurre, je suis triste et c’est tout.
Je suis triste et je pleure de la plaie de Karas.
Éveillé bien après, une nécropole partout
Où portait son regard. Et l’horreur le terrasse.

 

Bilan 2009, projections 2010…

mercredi 13 janvier 2010

Une fois de plus des meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Pour ma part, elle débute relativement bien puisque ma petite princesse, ayant dépassé le cap des six mois, se montre de plus en plus éveillée et c’est un réel plaisir de passer le peu de temps qui me reste sur mes journées avec elle.
Quant à ma douce moitié, elle s’est engagée à m’aider dans mes écrits, en me proposant des bêta-lectures avisées. Quoi de plus pour rejouir un apprenti manieur de mots?
Là où je suis moins fier, c’est concernant mon bilan écriture de l’année 2009.
Mes trois projets de romans sont pour ainsi dire en stand by.
INTIKA que j’ai inscrit à deux défis d’écriture (sur CoCyClics et au NaNoWriMo) rechigne pourtant à prendre des signes.
Allégeance est à l’arrêt complet, et le début du Tome 2 du Cycle d’Al Khan avance timidement.
Le comble est que j’ai bien les idées déjà claires et l’histoire en tête, mais je ne suis pas satisfait lorsque je mets le tout sous forme écrite.
Objectif 2010, c’est de boucler au moins l’un de ces trois romans, je ne m’avançerai pas sur lequel étant donné le coté capricieux de mon inspiration ces derniers temps.
Mais bon, la volonté d’avancer est là et surtout l’envie d’écrire. Donc je reste confiant. Là où par contre, je sens que le défi risque d’être difficile à tenir, c’est du côté poésie.
Pas de nouveau poème depuis un certain temps, toutefois j’éprouve l’envie de plus en plus confirmée de faire un recueil de ceux que j’ai déjà écris, et la question qui se pose est celle de trouver une structure adéquate de présentation et de classification.
Ce que j’ai en tête promet, et j’ai déjà quelques idées sur l’exécution du projet, dont entre autres, arriver à exploiter de manière optimale le lyrisme des textes dans leur version audio et, bien entendu, pour rester dans l’optique des Chemins de l’Aube, les accompagner d’images.
Deuxième grand objectif 2010 (et même je dirais février 2010), donner un statut juridique aux Chemins de l’Aube, ce qui me permettrait de réellement rentrer dans l’étape production de ma future maison d’édition adorée!
Sinon, en autres autres bonnes résolutions, ben oui, y a que ça aujourd’hui, il faut bien se donner des objectifs dans la vie ^_^! Et bien, la résolution est de lire plus d’oeuvres françaises d’imaginaire.
Je me suis rendu compte en effet que je lis beaucoup de SFFF anglo-saxonne, mais du côté francophone cela n’est pas vraiment le cas, exception faite des bandes dessinées.
C’est donc faisant écho à un article précédent de ce blog que je me suis lançé fin d’année 2009 dans l’acquisition de certains livres qui me semblaient intéressants (La Langue du Silence, dont j’ai déjà fait la critique, Djeeb le Chanceur que je suis en train de lire, et Arachnae que je dois encore me procurer.
Et il y aura toujours bien entendu des chroniques sur mes coups de cœur d’Outre-Manche et d’Outre-Atlantique…
Sur ce, je vous laisse et à très bientôt donc 😉

Petit bilan artistique du mois de novembre

samedi 28 novembre 2009

L’année 2009 approche tout doucement vers sa fin et c’est je crois que le moment est bien choisi  pour faire un petit bilan sur mes différents projets littéraires.

D’une part il y a mon oneshot de fantasy INTIKA pour lequel je me suis inscrit à deux défis d’écriture en espérant pouvoir me booster afin d’accélérer sa finition. Le challenge premier jet de Cocyclics dont je parlais ici et le NaNoWriMo 2009.

Force est de constater que cela ne m’a pas beaucoup avancé. Non pas que je remette en cause l’effet stimulateur que peut avoir ce genre de défis, mais tout simplement, du point de vue personnel, je constate que j’en suis à une phase d’arrêt bien malgré moi. L’envie d’écrire est toujours là bien sûr, et le besoin d’ailleurs, mais l’encre ne coule pas de source si je puis dire…

Ce qui est d’autant plus frustrant si l’on a déjà en tête l’idée toute faite et prête de ce que pourrait être la suite de l’histoire : la retranscription n’est tout simplement pas convaincante pour l’instant.

Le problème est que je ne sais pas non plus diversifier, en faisant par exemple un peu de poésie ou bien en écrivant une nouvelle qui n’a rien à voir avec mon projet actuel, parce que tout simplement dans ma tête résonne la rengaine, il faut en finir avec ce projet avant de passer à autre chose. Par conséquent, je me retrouve un peu coincé à ce stade… C’est assez frustrant.

D’autre part, il y a toujours l’anthologie Chevalier Errant à préparer, et c’est là que je me dis que j’userai bien de jours à 48 heures, lol.

Enfin, et c’est le plus grand plaisir que j’ai en ce moment du point de vue littéraire, bien entendu, c’est de tenir en main en format papier l’anthologie Pouvoir et Puissance à laquelle j’ai participé (avec ma nouvelle Bémol tragique), publiée par Cyril CARAU aux Éditions Sombres Rets.

C’est très émouvant comme expérience quand est comme moi, un amoureux des livres, et sans seulement faire sa propre publicité, je pense être objectif en disant que c’est un ouvrage très réussi visuellement déjà et je pense également du point de vue contenu. Je donnerais dans un futur très proche l’idée que j’ai de l’ensemble des nouvelles, puisque je n’ai pas encore tout lu pour l’instant…

Editions Sombres Rets

Ceux qui souhaitent se procurer le livre peuvent le faire sans souci par le site de la maison d’édition, dont voici l’adresse :

http://sombres-rets.fr/

Je tiens à remercier Cyril CARAU et Elie DARKO pour le magnifique travail accompli sur cette anthologie qui met vraiment à l’avant l’œuvre de chaque auteur, et Alda pour avoir illustré avec autant de justesse ma nouvelle 😉

Sixième AT – Expérience paranormale

samedi 31 octobre 2009

Dans un monde pétri de logique scientifique, où la raison est reine et où tout est supposé quantifiable, comment justifier ce qui ne peut être prouvé!
Son expérience paranormale, votre personnage saura-t-il l’accepter pour lui-même, et plus, la clamer haut et fort aux autres sans la crainte de passer pour fou ?
Explorer votre imaginaire, pour nous offrir des récits de sorcières, de fantômes, de créatures tel le Cthulhu lovecraftien, de héros à la Sherlock Holmes, de mondes engloutis et de civilisations enfouies. Des récits qui viennent s’ancrer dans le réel que nous connaissons ou pensons connaître. Bref, ces histoires qui impliquent des événements inexplicables. Ces chroniques dans lesquelles subviennent des choses étranges, bizarres, mais jamais loin du tangible communément admis. Et les héros qu’elles décrivent sont souvent des personnes rationnelles, scientifiques, sceptiques, d’où la difficulté même qu’ils éprouvent à expliquer ce qui leur arrive…

Texte entre 30 000 et 80 000 signes espaces compris
Tolérance 10 %
Échéance : 31 juillet 2010
Vos textes à envoyer à l’adresse : manuscrit[at]cheminsdelaube.be

Itinéraires #4 De l’Exil Au Nouveau Monde

vendredi 30 octobre 2009

Itinéraires #4 De l'Exil Au Nouveau Monde

Mesdames et messieurs,

Je suis très heureux de vous présenter ce quatrième opus d’Itinéraires,

De l’Exil Au Nouveau Monde,

Il est vrai qu’il aura mis, comme son prédécesseur, du temps à paraître, mais j’espère bien que la qualité sera à la mesure de l’attente.

En tous les cas, bonne lecture, et à bientôt, je l’espère sur le forum, pour faire part de vos commentaires :

http://www.cheminsdelaube.be/forum/viewtopic.php?f=16&t=1091&start=0

Sommaire

Éditorial Willem LUKUSA

Destination ailleurs Aurélie LIGIER

La route des pèlerins Olivier GECHTER

La fuite André SAMIE

Partir Willem LUKUSA

COUVERTURE :

Florent GELLI « HANNIBAL »

ILLUSTRATIONS :

Anne Laure DAVIET « ALDA »

Annick D.C

Florent GELLI « HANNIBAL »

INTIKA et le challenge « premier jet » 2009 de Cocyclics

lundi 25 mai 2009

Initié par l’excellent collectif de correction et bêta-lecture, Cocyclics, voici un défi qui tombait à pic et m’allait comme un gant. 

Bien plus réaliste que nanowrimo, il incite à écrire beaucoup sans pour autant tomber dans la graphomanie — quoique je ne serais pas contre ce genre de débordement, de manière temporaire, pour finir au plus vite mon projet en cours.

Comme dit dans un post précédent, le projet INTIKA avance bien, et ce serait un plaisir et un soulagement pour moi de le voir s’achever en bonne et due forme pour cette fin d’année.

 

Voici un petit extrait :

 

  Ainsi on se retrouve, Puka Akbar. Je n’ai jamais cru que tu me poserais autant de difficultés. Les autres troupes, je les ai éliminées en moins d’une journée, mais toi. Il a fallu que tu tues même certains de mes hommes. Cependant, il semble que c’est la fin maintenant, tu es coincé. Rends-toi et je t’administrerai une mort douce.

C’était un assistant du Grand Prêtre. Soudain, son souvenir me revint, toujours discret, ne prononçant jamais une parole, à Zuco on l’appelait Silence. Rien d’étonnant que son rire fût si mauvais. Le pauvre n’en a pas l’habitude, pensai-je. Mais en vérité, en cet instant précis, nous étions plus à plaindre que lui.

  Qu’est-ce que tu nous veux, Silence ? Un prêtre n’est pas un assassin, que je sache !

  Comme tu l’as dit, Silence, le prêtre, est un gentil chien qui ne dit jamais rien et sourit toujours de cet air béat pour amuser la galerie. Il est bien différent de Sharma, le châtreur. Et à ton avis, qui suis-je exactement en cet instant ?

  Sharma ? risqua Yma d’une voix hésitante.

Et moi qui apprenais peu à peu à la connaître, je reconnus tout de suite le sarcasme. J’en restais sciée. Ne voyait-elle donc pas qu’elle était en danger de mort ? Sharma de son côté parut si ravi à cette réponse que son visage prit un instant l’amabilité de celui d’un saint homme.

  Voilà une fille tout à fait intelligente, dit-il. Peut-être que je vais l’épargner : je trouverais sans doute une utilité pour elle d’ici deux ou trois ans, n’est-ce pas, hein ?

  Qu’est-ce que tu nous veux ? répétai-je, essayant de gagner du temps pour réfléchir.

  Je te l’ai déjà dit, mon très cher bâtard, ta mort ainsi que celle de tes comparses me conviendrait bien.

  Pourquoi ? insistai-je.

  Hum, hum, voyons voir, déclara Sharma ou Silence, pensif, un sourire malsain peint sur ses lèvres. Bon, je me décide… Étant donné que vous allez mourir, partager un secret avec vous n’est pas si dangereux. Le Grand Prêtre veut apporter à l’Inti la femme dont il rêve. Ainsi, il l’aura encore plus dans sa confidence, ainsi il aura encore plus de pouvoir et blablabla. La routine quoi !

Cela en était presque comique ; si ma vie n’était pas en péril, je crois bien que j’aurais ri. Mais je savais mieux, cet homme ne pouvait être plus sérieux qu’en ce moment.

INTIKA barre symbolique des 100 000 signes dépassée

lundi 18 mai 2009

C’est toujours bon de se voir avancer dans un projet d’écriture, et rien de tel que les stats pour se donner la pêche.

INTIKA est un de mes projets de roman One Shot qui se déroule dans un monde imaginaire légèrement inspiré des civilisations amérindiennes précolombiennes.

L’action y est vive et soutenue et j’ai dernièrement eut l’idée d’ajouter à cet univers des technologies relativement avancées pour contrebalancer avec le folklore

assez archaïque ou archaïsant qui prime dans pas mal de ces civilisations. J’aime le mélange et j’espère que ça continuera de me plaire jusqu’aux 300 000 signes prévus!

 

D’ici là portez-vous bien 😉

Une dernière fois…

vendredi 15 mai 2009

Voici une de mes nouvelles qui a été en lice mais sans succès pour l’At de l’anthologie Pouvoirs et Puissances des Éditions Sombres Rets, 

Mais le retour que j’en ai reçu était néanmoins positif. Une histoire de héros « inattendu » dans univers apocalyptique

OUTLANDER (2008)

jeudi 19 février 2009

D’une part, l’expérience me l’a prouvé plus d’une fois, un bon casting n’est pas toujours gage de qualité, de l’autre, les productions de cinéma Fantasy ont à mon sens souffert un peu (beaucoup ?) d’un manque d’aboutissement ces derniers temps.

Heureusement qu’il y a toujours de temps en temps de petites perles qui sortent du lot. Tel est le cas de OUTLANDER, avec James CAVIEZEL (La passion du Christ, Le comte de Monte-Cristo), John HURT, immense acteur, toujours remarqué, en premier ou en second rôle, Jack HUSTON, un nouveau venu très prometteur et Sophia MYLES qui apporte un peu de douceur (à sa manière) dans ce monde de brutes.

Pourtant, le postulat semblait tout sauf génial de premier abord. Un soldat du pur type SF, un dragon et des Vikings apparemment tout droit tirés d’un monde Fantasy. L’alchimie fonctionne, et l’on est agréablement surpris.

Kainan, guerrier venu d’une autre planète échoue sur Terre aux environs du 8ème siècle alors que les Vikings vivent leur heure de gloire. Son crash a été occasionné par son combat contre un Morween, une espèce de dragon qui a décimé son monde.

Ses pérégrinations le mènent à conclure un pacte difficile avec ses geôliers vikings afin d’éliminer la menace du Morween.

James CAVIEZEL réussit une fois de plus à incarner avec brio ce genre de héros pénétré par une destinée funeste, humain et très résilient, trouvant leur force dans l’extrême de leur situation, l’adversité.

Un bon moment de détente que je recommande à tout amateur de SF et de Fantasy…

Outlander_1